Mouche de la cerise

De petite taille, avec des ailes striées, la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi) est facilement reconnaissable. Elle peut provoquer de gros dégâts sur cerisier. Elle apparaît généralement dans la première ou dans la seconde quinzaine de mai sur la zone côtière et normalement plus tardivement (2e quinzaine de juin) en altitude. Elle a pourtant été observée, dans les pièges, cette année aux alentours du 20 mai, sur les secteurs de St-Dalmas de Tende (700 m d’altitude). La mouche de la cerise pond une soixantaine d’œufs. Chaque œuf donnera une larve qui rongera la chair autour de noyau. Il y a alors deux possibilités : soit la cerise continuera à grossir progressivement et restera sur l’arbre, soit elle arrêtera sa croissance, tombera sur le sol et dans ce cas, la larve s’enfouira dans le sol. Le piégeage  avec phéromones peut s’avérer intéressant dans la lutte contre la mouche de la cerise. La capsule à phéromone attirera le mâle de la mouche qui viendra se coller sur ces pièges englués, et ne pourra donc plus féconder les femelles. Pour une cerisier adulte haute tige, on mettra deux ou trois pièges, pour un cerisier basse tige, un piège est suffisant.

Pour les larves sa trouvant dans le sol, certains arboriculteurs utilisent des poules qui vont gratter le sol et consommer les larves qui s’y trouvent. 80 % des mouches de la cerise seront éliminées de manière totalement naturelle. Pour d’autres producteurs  le piègeage consitue une alerte afin d’effectuer un traitement. Dans ce cas il faudra respecter le délai d’application avant récolte, consultez la base e-phy.