Piège tuta absoluta

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Tuta absoluta est nuisible en France depuis 2009. Généralisé dans le Sud-Est et présent de manière plus hétérogène dans le Nord, il se propage dans les cultures du Sud-Ouest.

 

Ce micro-lépidoptère phytophage est spécifique des solanacées (tomates préférentiellement, aubergines, poivrons, pommes de terre, mais aussi sur les adventices comme le datura, morelle noire…) à tous les stades de la culture. Les larves de T. absoluta creusent des mines et des galeries sur les organes aériens de la tomate. Les feuilles présentent des mines, (ces mines ne sont pas à confondre avec des mines de mineuses de type Liriomyza, dans le doute faites faire un contrôle par votre technicien ou votre conseiller), lorsqu’elles sont fortement parasitées les feuilles se dessèchent entièrement. Les fruits verts, comme les fruits mûrs, peuvent être parasités; on observe alors des galeries et des trous de sortie. Ces derniers permettent parfois à des envahisseurs secondaires de provoquer diverses pourritures, ceci en cours de cultures et durant leur conservation. Tuta présente la particularité de ne pas se contenter d’un seul seul fruit et peut toucher en un cycle un bouquet entier, le rendant impropre à la commercialisation. Tuta passe par 4 stades de développement : œuf, larve, chrysalide et adulte. La durée se son cycle biologique varie en fonction de la température, à 27° C il serait de 24 jours. Il pourrait y avoir jusqu’à 10 à 12 générations par an.

 

Mesures de protection

 

– Surveiller la qualité des plants et refuser ceux présentant des symptômes suspects.

– Eliminer les plantes adventices susceptibles d’héberger T. absoluta (sous abris, plein champ et abords)

– Mettre en place des pièges à phéromones de type delta+panier à capsule avec fond englué (le fond englué est à changer à saturation) ou à eau de type Tutasan, on mettra 2 à 4 pièges pour 1 000 m2; les capsules à phéromones sont à changer tous les mois.

– 15 jours après plantation, on lâchera des macrolophus pygmaeus à la dose de 2 à 4 individu /mrépartis sur 3 semaines .

– Lorsque la pression augmente (beaucoup de papillons dans les pièges) on peut lâcher un parasitoide : Trichogramma achaeae, à raison de 25 à 50 individus/m2, à renouveler 6 fois à une semaine d’intervalle.

– En cas de fortes attaques, on pourra pulvériser en alternance du Dipel DF (Bacillus thuringiensis ssp. Kurstaki) et du Xentari (Bacillus thuringiensis ssp. Azawai). Ces produits sont autorisés en agriculture biologique.

– En cours de culture, on éliminera les feuilles et les fruits parasités, il en sera de même pour les plantes trop attaquées.

– Il ne faudra pas laisser les débris végétaux parasités en tas sur le sol dans les serres ou les tunnels ou à proximité, ce qui permet à ce ravageur de se maintenir localement. Les fruits tombés au sol doivent être ramassés et détruits.

Le piège complet est constitué par:

  • un piège à plier en 3 de façon à former un triangle
  • un fond englué, à placer sur la partie quadrillée, la base du piège. Enlever le papier collant de façon à ce que les insectes soient capturés au contact du piège. L’observation et le comptage des insectes capturés est l’intérêt premier du piège. Ce fond englué doit être remplacé lorsqu’il ne colle plus, généralement à cause d’un trop grand nombre d’insectes capturés ou usure au bout d’un certain temps ou conditions climatiques.
  • un porte capsule à insérer dans le trou prévu à cet effet. Il contiendra la phéromone qui attire les insectes.
  • un fil de suspension qui permet de suspendre le piège la hauteur du plant
  • une capsule de phéromone tuta absoluta dont la durée d’efficacité est de 4 semaines après ouverture. Il conviendra de la renouveler tous les mois.

Les pièges sont à mettre en place des la plantation de façon à surveiller dès le début de la culture la présence du ravageur.

Nous consulter pour tarif professionnels en quantité. Les pièges, les fond englués et les capsules peuvent être achetées séparément.

Poids 0,3 kg
Dimensions 20 × 20 × 10 cm