CELERI

MOUCHE ET SEPTORIOSE.                    La mouche (Euleia heraclei) et la septoriose (Septoria apiicola) provoquent chaque année des dégâts plus ou moins importants sur les cultures de céleris. EULEIA HERACLEI est une mouche de 5 à 6 mm de longueur. Les individus de la génération d’été sont de couleur rouge-jaune avec la tête claire. Ceux de la génération d’hiver sont noir brillant. Les 2 formes ont une tête jaune. Tous ont des ailes sombres et rayées, caractéristiques de la famille tephritidae. Il y a 2 à 3 générations par an peut être 4. Les premières mouches apparaissent en mai et pondent des œufs par petits groupes  à la face inférieure des feuilles. Les asticots sont de couleur blanche, parfois verdâtre avec des crochets bucaux noirs, ce sont eux qui provoquent les dégâts, on observe alors, dans les feuilles des galeries (mines) qui vont en s’élargissant. Les mines collectives se traduisent par une grosse taches blanchâtre devenant brune avec le temps. Les feuilles peuvent se dessécher totalement. Les larves sont souvent grégaires et se développent en 3 semaines. La nymphose a lieu dans les mines foliaires ou dans le sol. La seconde génération apparait en juillet-août. Les pupes, de couleur jaunâtre, issus de la dernière génération larvaire, hivernent dans le sol. Cette mouche cause des baisses de rendement sur céleris raves et une nuisibilité réelle sur céleris branches à causes des dégâts sur les feuilles. Peu de produits phytosanitaires sont homologués pour cet usage (consultez la base e-phy). Des pulvérisations de nématodes (Steinernema feltiae) donneraient des résultats intéressants sur ce ravageur. SEPTORIOSE DU CELERI : Septoria apiicola La maladie se caractérise par des petites taches brunes qui se parsèment de points noirs. Les pétioles des feuilles jaunissent, les feuilles se dessèchent et peuvent, par leur destruction,être à l’origine de pertes importantes de récolte. Le champignon peut perdurer en hiver sur les déchets végétaux. Son développement est favorisé par les pluies, ou l’aspersion sous abri, et les fortes rosées, avec une température se situant entre 20 à 25 °C. La maladie se propage à partir de semences et des plants infectés. Il est possible d’utiliser des variétés résistantes ou peu sensibles à la septoriose du céleri. Veillez à utiliser des semences saines, respecter une rotation de 4 à 5 ans pour éviter la réapparition de la maladie sur la même parcelle, éviter les arrosages par aspersion ou arroser par matinée ensoleillée. En cours de cultures, supprimer les feuilles malades; ramasser et éliminer les déchets en fin de saison. Plusieurs substances chimiques sont homologuées pour cet usage, consultez la base e-phy. Comme on peut le remarquer la mouche et le septoriose peuvent provoquer des gros dégâts sur céleri. Contrôler souvent vos cultures (les attaques démarrent toujours par petits foyers) afin d’anticiper la lutte, n’hésiter pas à consulter le B.S.V. PACA maraîchage (www.bsv-paca.fr) qui dresse une état des lieux exhaustifs des cultures suivies par les réseaux d’observation en région. Marcel CAPORALINO SAS TERRES D’AZUR